« NON ! à la contre-réforme des retraites, Macron démission ! »
TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS
pour GAGNER LE BRAS DE FER
et PASSER A LA CONTRE-OFFENSIVE !
Macron, le MEDEF et l’UE veulent liquider le système social français et les retraites solidaires mis en place par les ministres communistes de 1945 appliquant le programme du Conseil National de la Résistance. Cette guerre de classe vise à dissoudre ce qui reste de la république française sociale et souveraine dans l’Europe fédérale du capital. Dans le même temps, Macron gave les gros actionnaires du CAC 40 d’exonérations et de subventions tandis que l’évasion fiscale systémique du CAC 40 est quasi-légalisée.
Concernant les conquis sociaux de la Libération, ils ont été obtenus à une époque où le PCF, surnommé le « Parti des Fusillés » était le premier parti de France (1946 : 27% des voix). Les ministres communistes ont joué un grand rôle : Maurice Thorez a créé le Statut des fonctionnaires, le statut des mineurs, la première forme du SMIC, et a fait nationaliser les mines ; Ambroise Croizat a créé la Retraite par répartition, la Sécurité Sociale, les Conventions collectives de branche, le Code du travail et les comités d’entre-prises, Charles Tillon et Marcel Paul ont nationalisé Renault, l’Aviation civile, EDF/GDF, etc., Henri Wallon a refondé l’Education nationale et Frédéric Joliot-Curie a relancé le CNRS et créé le C.E.A, Jacques Duclos présidant l’Assemblée nationale…
Concernant la contre-réforme des retraites dite « par points », Macron parachève le travail de ses prédécesseurs (Chirac, Sarkozy, Hollande, tous fidèles valets de l’UE) et exécute le nouveau diktat de la Commission de Bruxelles, qui serait un terrible alignement vers le bas des régimes de retraite du point unique, avec la suppression des bonifications existantes, la mise à mort de la solidarité, la baisse régulière programmée du taux de pensions, avec à la clé le développement des complémentaires privées et de la capitalisation pour ceux qui en ont les moyens !
En réalité, Macron veut aligner tout le monde vers le bas. Ce projet, qui va appauvrir très gravement des dizaines de millions de retraités, s’inscrit dans le cadre d’une entreprise de destruction de la nation : il s’agit pour les financiers au pouvoir d’en finir avec la France indépendante pour instituer un État européen du grand capital , mettre en place une armée européenne arrimée à l’OTAN, substituer à vive allure le tout-anglais à notre langue française, se débarrasser de la séparation laïque de l’État et des Églises, accélérer les privatisations (Aéroports, ADP, FDJ, EDF, SNCF, barrages, ONF, …), brader ce qu’il reste de l’industrie française (qu’il faudra reconstituer) au capital transnational (Alstom, STX, Renault, PSA…) pour permettre au MEDEF et au CAC-40 de mondialiser les profits du grand capital en bradant la nation et les travailleurs qui la font vivre, qu’ils soient français ou immigrés.
Fidèles à la tradition syndicale de luttes de classe et de masse, les travailleurs s’organisent et mènent des luttes dures (hospitaliers, Ford, IBIS, Chronopost, Total Feyzin, SNCF, EDF, Hôpitaux public, correcteurs du bac, agents des impôts, Mac Do, etc.), sans oublier la révolte populaire courageuse des gilets jaunes, des étudiants refusant la précarité et des blouses blanches ce 5 décembre.
Malgré leur répression sanglante, contre des manifestants pacifiques et des syndicalistes de classe, Macron-Castaner et Cie n’arrivent pas à mettre au pas la jeunesse et le monde du travail.
Dans ces conditions, le POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE
EN FRANCE APPELLE :
- Au retrait du rapport Delevoye et de la « retraite par points », et à élargissement à tous des conditions de départ les plus favorables avec 37, 5 annuité de cotisations et retour à l’âge de 60 ans, et moins pour les métiers dangereux et pénibles ;
- Contre-attaquer sur tous les terrains : abrogation de toutes les contre-réformes maastrichtiennes frappant les services publics (EDF, SNCF, Equipement, hôpital, lycée, université, CNRS…), des euro-fusions et des euro-délocalisations destructives de l’emploi industriel (PSA, Alsthom, Chantiers de l’Atlantique…), augmentation générale des petits et moyens salaires, des pensions, des APL, des bourses et des indemnités chômage en prenant sur les superprofits des grands actionnaires et des super riches exilés fiscaux
Pour cela, nul besoin de « journée d’action » sans lendemain, ni de « dialogue social » bidon avec les casseurs de France, ni de flirt avec la direction CFDT qui nous a toujours trahis. Au contraire, dans l’esprit du syndicalisme de classe qu’incarne dans le monde la Fédération Syndicale Mondiale, il faut y aller en construisant le tous ensemble en même temps pour obtenir le retrait de ce projet funeste et contre-attaquer sur les revendications.
Contestons ce pouvoir illégitime au service des richards (Macron démission!)
Construisons la grève interprofessionnelle reconductible :
les capitalistes cassent nos conquis et notre pays, bloquons leurs profits ! Mobilisons-nous pour une grande manif’ nationale unitaire de combat sur les Champs-Elysées avec les syndicalistes de luttes de toutes les organisations, avec les gilets jaunes et l’ensemble des partis progressistes.
- Tenir partout des assemblées générales interprofessionnelles pour aller vers la grève générale.
Construisons un large Front antifasciste, patriotique, populaire et écologiste pour sortir de l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, de l’UE, cette dictature supranationale du capital, de l’OTAN, cette machine à mondialiser les guerres US, et du capitalisme, ce système inhumain qui
n’apporte que casse des libertés, de la France et de la république.
Nous devons également, rejeter le mensonge de l’« Europe
sociale » ! Conçue de A à Z pour briser les peuples
souverains, mettre les travailleurs en hyper-concurrence et
réhabiliter l’impérialisme allemand dominant en Europe, l’UE
est un broyeur aux mains du grand capital.
- A débattre franchement de la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN par la voie progressiste et antifasciste pour rouvrir à la France la voie de l’indépendance, du progrès et de la coopération internationale, stopper la guerre que Trump et l’UE préparent contre l’Iran et la Russie, mettre fin aux ingérences de l’impérialisme comme en Bolivie ou au Venezuela et à CUBA, permettre aux travailleurs de conquérir le pouvoir politique, de socialiser les grands moyens de production, et ainsi relancer la lutte pour un socialisme-communisme de nouvelle génération.
- A reconstruire avec le PRCF un Parti communiste de combat, à soutenir le syndicalisme de classe, bâtir une gauche antifasciste, patriotique et populaire totalement affranchie du PS et des euro-écologistes.